Introductionloi: 6 juin 2016 cause: fin de vie difficile - soins palliatifs Conditions Les médecins peuvent-ils refuser une demande d'aide médical à mourir? aide à fournir: pharmacien, membres de familles conséquences: ThÚse Avis professionnel CollÚge des médecins du Québec
Aider un enfant prĂ©coce Ă sâĂ©panouir pendant sa scolaritĂ© Mis Ă jour le 16 septembre 2019 Dr Jean-Paul BLANC 99% des parents ont trouvĂ© cet article utile. Contrairement aux idĂ©es reçues, la prĂ©cocitĂ© dâun enfant ne garantit pas sa rĂ©ussite scolaire. Un enfant prĂ©coce est un enfant plus rapide que les autres, qui comprend plus vite, qui raisonne de façon efficace mais qui pourrait avoir plus de difficultĂ©s pour Ă©crire, manquer de mĂ©thode, ne pas voir lâintĂ©rĂȘt de certains exercices, etc. Une fois la prĂ©cocitĂ© dĂ©pistĂ©e, il est possible de mettre en place des amĂ©nagements avec les enseignants, pour que votre enfant puisse sâĂ©panouir et dĂ©velopper tout son potentiel. Ăcouter l'article 000 / 000 Votre navigateur ne supporte pas la lecture audio Comment reconnait-on la prĂ©cocitĂ© ? En grande section, un enfant prĂ©coce possĂšde des prĂ©-requis quâon acquiert gĂ©nĂ©ralement plus tard. Le diagnostic de prĂ©cocitĂ© se pose gĂ©nĂ©ralement Ă ce moment-lĂ . Lâenfant sait lire sans quâon lui ait appris, il va plus vite que ses camarades, rĂ©pond plus vite. Il a beaucoup dâhumour. Ces comportements peuvent amener parfois les enseignants Ă lui demander de se taire pour laisser le temps aux autres de rĂ©pondre. En attendant les autres, lâenfant prĂ©coce a rapidement tendance Ă sâennuyer et il peut dĂ©crocher ». Contrairement Ă ce que lâon pourrait croire, les risques dâĂ©chec scolaires sont importants chez les enfants prĂ©coces et un tiers nâira pas jusquâau bac. Certains dĂ©veloppent des phobies scolaires, des troubles du comportement, des troubles de lâattention, une hyperactivitĂ©. Lâeffet pygmalion nĂ©gatif Pour se faire accepter des autres et ĂȘtre comme les autres », ils peuvent parfois abaisser leur niveau. Câest ce quâon appelle lâeffet pygmalion nĂ©gatif. Ils se conforment Ă ce quâon attend dâeux et feront, par exemple, exprĂšs de mal lire, de hacher les mots. Avec le risque quâils ne dĂ©veloppent pas pleinement leur potentiel. A cĂŽtĂ© de cela, les enfants prĂ©coces manquent de mĂ©thode leur pensĂ©e va vite, ils ont lâintuition de la solution plutĂŽt quâils ne la trouvent. De mĂȘme, quand on leur demande un effort rĂ©pĂ©titif, ils sâennuient rapidement et ne vont, souvent, pas au bout. Eviter lâennui aux enfants prĂ©coces Il est important que les enfants prĂ©coces soient identifiĂ©s afin dâamĂ©nager leur scolaritĂ©. Cela peut se faire de diffĂ©rentes façons, sachant quâun des objectifs principaux reste dâĂ©viter quâils sâennuient. Ils doivent avoir du grain Ă moudre » pour pouvoir rester avec les autres. Lâenseignant peut demander des exercices supplĂ©mentaires, de prĂ©parer des exposĂ©s un enfant prĂ©coce est toujours passionnĂ© par des sujets trĂšs divers comme la prĂ©histoire, lâespace, lâastronomie, etc. Il peut ĂȘtre placĂ© Ă cĂŽtĂ© dâun copain en difficultĂ©, pour lâaider. Ceci peut ĂȘtre valorisant pour lui. Un enfant prĂ©coce a tendance Ă se remettre beaucoup en question. Câest pourquoi toutes ces activitĂ©s supplĂ©mentaires doivent faire lâobjet dâun suivi. Lâenseignant doit montrer Ă lâenfant quâil sâintĂ©resse autant Ă lui quâĂ ses camarades. Les exercices ne sont pas donnĂ©s pour se dĂ©barrasser » de lui ; ils ont un intĂ©rĂȘt rĂ©el. Doit-on faire sauter des classes Ă un enfant prĂ©coce ? On peut faire sauter une classe le CP ou la grande section Ă un enfant prĂ©coce. Au-delĂ , cela peut devenir dĂ©licat. Un enfant prĂ©coce reste un enfant. Une trop grande diffĂ©rence dâĂąge avec ses camarades peut entraĂźner des problĂšmes affectifs et des dĂ©calages importants en termes de centres dâintĂ©rĂȘts. Les Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s dans la prĂ©cocitĂ© sont une solution » ultime, quand il nây en a pas dâautres. Il y en a trĂšs peu en France, ce qui entraĂźne gĂ©nĂ©ralement un Ă©loignement de la famille et une sĂ©paration dâavec les parents. La scolaritĂ© est gĂ©nĂ©ralement plus rapide. Ces enfants peuvent se retrouver, vers 14 â 15 ans dans lâenseignement supĂ©rieur sans aucun repĂšre, avec des camarades bien plus ĂągĂ©s. Le choc peut ĂȘtre violent. Comment les parents peuvent accompagner la scolaritĂ© dâun enfant prĂ©coce ? On lâa dit, les enfants prĂ©coces apprennent vite et les tĂąches rĂ©pĂ©titives ne leur plaisent pas. Les parents peuvent les aider en illustrant les tĂąches scolaires Ă faire Ă la maison, en enrichissant le contenu et en montrant lâintĂ©rĂȘt⊠Les enfants prĂ©coces savent raisonner et parfois manipuler » leur entourage pour se coucher plus tard, par exemple. Or, ce sont des enfants. Ils ont besoin dâun cadre et du mĂȘme traitement que leurs frĂšres et sĆurs quand cela concerne lâautoritĂ© et la vie de la famille. Vis-Ă -vis de lâĂ©cole, discutez avec les enseignants, expliquez les particularitĂ©s de votre enfant et trouvez ensemble des amĂ©nagements. En bref Si vous avez un doute concernant la prĂ©cocitĂ© de votre enfant ou sa prise en charge, nâhĂ©sitez pas Ă en parler Ă votre mĂ©decin. Il vous orientera vers des spĂ©cialistes qui, le cas Ă©chĂ©ant, lui feront procĂ©der Ă un test de QI WIPPSI avant 6 ans et WISC IV Ă partir de 6 ans et vous donneront tous les conseils nĂ©cessaires. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? mpedia vous a aidĂ©, aidez mpedia en faisant un don Dernier don de Louane 5 ⏠Comme Louane, soutenez une expertise indĂ©pendante et reconnue pour continuer Ă ĂȘtre un parent bien informĂ©. Je soutiens mpedia, je fais un don Vous pouvez aussi ĂȘtre par Ma fille de 3 ans est-elle prĂ©coce ? La rĂ©ponse de l'expert Bonjour, Vous avez raison, votre fille est plutĂŽt en avance pour son Ăąge. Je suppose que câest votre aĂźnĂ©e. 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Vous pouvez consulter les rĂ©ponses dĂ©jĂ apportĂ©es par nos mĂ©decins Ă ce sujet en tapant votre question ou mots clĂ©s dans le moteur de recherche ci-dessous Toujours pas de rĂ©ponse ? Posez votre question Ă l'un de nos experts qui vous rĂ©pondra rapidement. Je pose ma question Bonjour, Nos pĂ©diatres sont en vacances, la rubrique est fermĂ©e pour les congĂ©s d'Ă©tĂ© ! Nous vous retrouvons Ă partir du lundi 29 aoĂ»t Ă 09h. Pour tout ce qui concerne la santĂ© de votre enfant, nous vous conseillons de prendre RDV directement avec le mĂ©decin de votre enfant. En cas dâurgence mĂ©dicale, composez le 15. TrĂšs bon Ă©tĂ© ! L'Ă©quipe mpedia. Nous utilisons des cookies sur notre site Internet pour son bon fonctionnement et Ă des fins de mesure d'audience dans le but de vous offrir une expĂ©rience de visite amĂ©liorĂ©e et personnalisĂ©e. En cliquant sur Tout accepter », vous consentez Ă l'utilisation de tous les cookies placĂ©s sur notre site. 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Le tĂ©moignage d'un professeur de Girard est secrĂ©taire national Ă la pĂ©dagogie du SNALC-FGAF syndicat des personnels de l'Ăducation et de l'Enseignement supĂ©rieur . Il tient le blog sur l'Education nationale Je suis en retard» .Alors que sort une Ă©tude qui rĂ©vĂšle que la moitiĂ© des directeurs d'Ă©cole ont Ă©tĂ© agressĂ©s par des parents d'Ă©lĂšves lors de l'annĂ©e 2012-2013, les relations entre parents et professeurs n'ont, semble-t-il, jamais Ă©tĂ© aussi compliquĂ©es. Que s'est-il passĂ© pour qu'on en arrive lĂ ?Les parents sont de plus en plus prĂ©sents dans le systĂšme Ă©ducatif, et ce depuis que leurs reprĂ©sentants participent aux diffĂ©rentes instances conseil d'Ă©cole en primaire, conseil d'administration, commissions diverses et aussi conseil de classe au collĂšge et au lycĂ©e. Et il faut avouer que, parfois, les professeurs que je reprĂ©sente en ont marre. Mais quand il s'agit de remettre en cause notre enseignement, d'exiger la suppression d'une punition ou d'une mauvaise note, ou encore de venir en tant que reprĂ©sentants en conseil de classe dans l'unique but de dĂ©fendre leur fils ou leur fille et de casser du prof », lĂ , ça ne va plus. Qu'on s'entende bien il ne s'agit pas d'empĂȘcher tout dialogue entre professeurs ou chefs d'Ă©tablissement et parents, au contraire. Que les parents suivent la scolaritĂ© de leur enfant, s'informent, cherchent Ă voir comment ils peuvent intervenir au mieux, c'est trĂšs bien. On fait d'ailleurs des pieds et des mains pour arriver Ă en voir certains, et c'est souvent trĂšs compliquĂ© de rencontrer les parents avec lesquels on aurait vraiment besoin d'Ă©changer. Mais quand il s'agit de remettre en cause notre enseignement, d'exiger la suppression d'une punition ou d'une mauvaise note, de voter la rĂ©partition des heures de cours sans parfois qu'ils y comprennent quoi que ce soit ou encore de venir en tant que reprĂ©sentants en conseil de classe dans l'unique but de dĂ©fendre leur fils ou leur fille et de casser du prof», lĂ , ça ne va dans mon expĂ©rience personnelle, j'ai dĂ©jĂ eu Ă gĂ©rer ou j'ai dĂ©jĂ vu mes collĂšgues gĂ©rer, et je pourrais multiplier les exemples Ma fille m'a dit que⊠et que⊠et encore queâŠ, c'est intolĂ©rable ! ». Ta fille t'a menti, tu sais, alors calmons-nous. âąle parent qui, sous un prĂ©texte futile, a appelĂ© l'Ă©tablissement et m'a dit au tĂ©lĂ©phone qu'il allait venir me casser la figure. Ă la fin de la conversation, il Ă©tait en pleurs en train de me remercier de tout ce que je faisais pour son fils. Mais il m'a fallu des trĂ©sors de dialogue et d'Ă©coute pour en arriver lĂ .âąLe parent qui me dit en rendez-vous sur un ton particuliĂšrement dĂ©sagrĂ©able, que je ne fais pas assez d'expression Ă©crite et que ce n'est pas normal. Je fais, hĂ©las, ce que je peux avec l'horaire qu'on me donne.âąLe reprĂ©sentant de parents qui, en conseil de classe, n'est venu que pour soutenir la chair de sa chair afin qu'elle ait les fĂ©licitations. Et pour ce faire, aucun souci s'il faut en passer par le fait d'allumer ma collĂšgue sur son travail devant le principal et les reprĂ©sentants des Ă©lĂšves. C'est tellement plus sympa de se payer un prof en public.âąLe parent qui a exigĂ© auprĂšs de mon chef d'Ă©tablissement que je retire des zĂ©ros qui avaient Ă©tĂ© mis pour tricherie. Les Ă©lĂšves avaient pourtant avouĂ©, reconnu leur erreur et trouvaient tout Ă fait normale la sanction prise. Merci pour mon autoritĂ©. Et Ă cĂŽtĂ© de ça, vous avez des parents qui viennent prendre rendez-vous car ils ne parviennent pas Ă Ă©duquer leur enfant, car ce dernier s'enferme dans sa chambre Ă jouer Ă la console et l'on en vient Ă leur suggĂ©rer de dĂ©brancher la prise de courant. âąLe parent qui prend rendez-vous et qui, devant son enfant, me dit que vraiment, cet Ă©tablissement, c'est n'importe quoi et qu'il va mettre son enfant dans le privĂ©. Dommage, j'aurais bien aimĂ© qu'on parle des rĂ©elles difficultĂ©s scolaires de son fils, plutĂŽt.âąMa fille m'a dit que⊠et que⊠et encore queâŠ, c'est intolĂ©rable!». Ta fille t'a menti, tu sais, alors Ă cĂŽtĂ© de ça, vous avez des parents qui viennent prendre rendez-vous car ils ne parviennent pas Ă Ă©duquer leur enfant, car ce dernier s'enferme dans sa chambre Ă jouer Ă la console et l'on en vient Ă leur suggĂ©rer de dĂ©brancher la prise de courant. Alors que certains semblent chercher par tous les moyens Ă nous pourrir l'existence, d'autres dans le mĂȘme Ă©tablissement, dans la mĂȘme classe voient en nous le messie qui pourrait rĂ©soudre tous leurs problĂšmes, et civiliser l'adolescent tapageur que leur progĂ©niture est soudain heureusement, nous avons aussi les parents qui viennent simplement suivre la scolaritĂ© de leur fils ou de leur fille, qui leur rappellent qu'il faut travailler sĂ©rieusement, et qui, parfois, nous remercient et j'avoue que ça fait souvent du bien. En fait, on n'en demande pas davantage et les remerciements sont mĂȘme optionnels. Je propose qu'on aille plus loin et qu'on les laisse directement les parents enseigner. Ăa tombe bien on ne parvient plus Ă recruter de professeurs. Alors je comprends bien qu'en ces temps difficiles, les parents placent Ă©normĂ©ment d'espoir et d'inquiĂ©tudes dans leurs enfants. Je comprends bien qu'ils puissent mal prendre les choses nĂ©gatives qu'on leur renvoie parfois, et qu'ils se sentent remis en cause dans leur travail Ă©ducatif. Mais je refuse que notre institution facilite par tous les moyens sa propre destruction en confiant un pouvoir de plus en plus grand Ă des personnes extĂ©rieures Ă l'Ăcole, et qui doivent, pour que celle-ci soit respectĂ©e, le rester. Dernier avatar en date on expĂ©rimente dĂ©sormais l'orientation choisie par les parents en fin de TroisiĂšme, au mĂ©pris des rĂ©sultats de l'Ă©lĂšve, de nos avis de spĂ©cialistes et de notre connaissance du systĂšme. Je propose qu'on aille plus loin et qu'on les laisse directement enseigner. Ăa tombe bien on ne parvient plus Ă recruter de professeurs. On se demande bien pourquoiâŠJean-RĂ©mi GIRARDSecrĂ©taire national Ă la pĂ©dagogie du SNALC-FGAF syndicat des personnels de l'Ăducation et de l'Enseignement supĂ©rieurIla Ă©tĂ© diagnostiquĂ© fin 2016 du trouble autistique Asperger et a pu bĂ©nĂ©ficier de l'aide d'une AVS en mai et juin 2017. "C'est cette mĂȘme AVS qui devait ĂȘtre lĂ pour la rentrĂ©e. Le
Le Conseil dâEtat avait considĂ©rĂ©, dans un litige concernant la commune de Plabennec dĂ©cision du 20 avril 2011, que câĂ©tait Ă lâEtat de financer lâauxiliaire de vie scolaire nĂ©cessaire Ă la scolarisation dâun enfant handicapĂ©, y compris en dehors du temps scolaire. La question concernait lâaccompagnement nĂ©cessaire Ă la besoin dâaccompagnement en pĂ©ri-scolaire fait lâobjet dâune dĂ©cision de la CDAPH. Malheureusement, bien des CDAPH refusent de statuer sur ce point. Il leur appartient pourtant de faire figurer dans le Plan PersonnalisĂ© de Compensation les mesures nĂ©cessaires Ă compenser le handicap, qu'elles relĂšvent ou non d'une dĂ©cision de la commission. Ce n'est pas non plus Ă la commission de rentrer dans les considĂ©rations de savoir qui est le financeur des mesures important que l'Ă©quipe de suivi de la scolarisation mentionne explicitement le besoin dans son dĂ©cision du Conseil dâĂtat n'a pas Ă©tĂ© appliquĂ©e partout. Elle est frĂ©quemment ignorĂ©e dans les discussions sur le question est devenue plus cruciale et dâactualitĂ© avec la rĂ©forme des rythmes scolaires, et la crĂ©ation â facultative â des TAP temps dâactivitĂ© pĂ©ri-scolaire.Dans un premier temps, lâarticle du code de lâĂ©ducation a Ă©tĂ© créé. Le Conseil Constitutionnel dĂ©cision du 24 avril 2003 a considĂ©rĂ© que cela ne crĂ©ait pas une nouvelle charge pour les communes, dans la mesure oĂč les missions prĂ©vues Ă lâarticle nâĂ©taient pas modifiĂ©es. En effet, le transfert de charges Ă une collectivitĂ© doit ĂȘtre compensĂ©e dans un deuxiĂšme temps, la loi de finances pour 2014 a supprimĂ© dans lâarticle du code de lâĂ©ducation les mots y compris en dehors du temps scolaire », ce qui conduisait Ă vider de son sens la dĂ©cision du Conseil MinistĂšre de lâEducation Nationale a donc donnĂ© des consignes aux Inspections dâAcadĂ©mie, qui prenait en charge le temps dâaccompagnement en pĂ©ri-scolaire que ce soit la cantine ou les TAP en application de la dĂ©cision du Conseil dâEtat. DĂ©sormais, sauf pour les contrats en cours, lâEducation Nationale demanderait aux communes de payer le temps dâaccompagnement reprĂ©sente un obstacle supplĂ©mentaire pour la scolarisation des enfants autistes en effet, les parents sont contraints Ă un certain nomadisme scolaire pour trouver une Ă©cole â publique ou privĂ©e â qui scolarise avec de la bonne volontĂ© un enfant supporter la charge de lâaccompagnement par une commune autre que de celle de rĂ©sidence ne peut quâengendrer des MinistĂšre a nĂ©gociĂ© avec la CNAF Caisse nationale des allocations familiales le financement de la prise en charge des Ă©lĂšves handicapĂ©s pendant le temps des activitĂ©s pĂ©ri-scolaires. Les communes peuvent obtenir une aide du fonds publics et territoires » circulaire CNAF n° 2015-004. Mais, comme l'a rappelĂ© le tribunal administratif de Rennes dans une dĂ©cision du 30 juin 2016, lâarticle L. 917-1 dispose que Des accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions dâaide Ă lâinclusion scolaire de ces Ă©lĂšves, y compris en dehors du temps scolaire» . Il en dĂ©duit que cela implique la prise en charge par lâEtat des mesures propres Ă assurer lâaccĂšs de ces enfants aux activitĂ©s pĂ©riscolaires, alors mĂȘme quâelles ne relĂšveraient pas, en tant que telles, de sa compĂ©tence, dĂšs lors que ces mesures apparaissent comme une composante nĂ©cessaire Ă la scolarisation de lâenfant et quâelles sont prĂ©conisĂ©es par la CDAPH .Dans sa circulaire du 3 mai 2017 sur les AVS, le MinistĂšre de l'Education Nationale persiste. Il propose benoĂźtement aux collectivitĂ©s territoriales de se rapprocher de l'Education Nationale pour avoir accĂšs au vivier des AESH ». La plupart des accompagnements Ă©tant le fait de personnes en contrat aidĂ©, le vivier » est dĂ©jĂ assĂ©chĂ© par cette volontĂ© d'ignorer la de Toupi sur la circulairePS Position de Sophie Cluzel septembre 2014, en tant que prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration nationale des associations au service des Ă©lĂšves prĂ©sentant un handicap Fnaseph. avant d'ĂȘtre nommĂ©e au gouvernement "car les AVS ou les AESH, employĂ©s par le ministĂšre de lÂŽĂducation nationale, nÂŽont pas pour mission dÂŽaccompagner les enfants aux ateliers théùtre, poterie ou basket. " Extraits du jugement du TA de Rennes â 30 juin 2016ConsidĂ©rant quâil ressort des piĂšces du dossier que le 23 juillet 2015, la Commission des droits et de lâautonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH dâIlle et-Vilaine a accordĂ© Ă lâenfant S , scolarisĂ©e depuis le mois de septembre 2015 Ă lâĂ©cole Jacques PrĂ©vert de Bruz, une aide individuelle par une auxiliaire de vie scolaire AVS du 1er septembre 2015 au 31 juillet 2016 sur le temps scolaire et pĂ©riscolaire en prĂ©cisant quâil fallait tenir compte de la fatigabilitĂ© de lâenfant ; quâen exĂ©cution de cette dĂ©cision, le recteur de lâacadĂ©mie de Rennes a recrutĂ© Mme B. pour assister et accompagner S tout le temps scolaire et pendant les pauses mĂ©ridiennes ; que M. B nâĂ©tant pas satisfait des conditions de prise en charge de sa fille, il a notamment demandĂ© au recteur de lâacadĂ©mie et ce en exĂ©cution de la dĂ©cision de la CDAPH du 23 juillet 2015, que lâauxiliaire de vie scolaire assiste Ă©galement S pendant les temps de garderie, le matin entre 8h et 8h30 et lâaprĂšs-midi entre 16h30 et 18h30, et pendant le temps dâactivitĂ©s pĂ©riscolaires, ces derniĂšres Ă©tant regroupĂ©es, Ă Bruz, le jeudi aprĂšs-midi ; que, le 11 janvier 2016, le directeur acadĂ©mique des services de lâĂ©ducation nationale lui a indiquĂ© que les temps dâactivitĂ©s pĂ©riscolaires Ă©tant un service public facultatif mis en place par les communes, il incombait Ă la mairie de Bruz dâorganiser la prise en charge de S au cours de ces pĂ©riodes, Ă lâexception toutefois des pauses mĂ©ridiennes, lesquelles sont financiĂšrement prises en charge par les services de lâĂ©ducation nationale, dĂšs lors quâelles font un lien entre deux pĂ©riodes scolaires ; que la requĂȘte de M. B doit ĂȘtre regardĂ©e comme tendant Ă titre principal Ă lâannulation pour excĂšs de pouvoir de cette dĂ©cision ; quâen effet, si le requĂ©rant semble contester Ă©galement, dans son mĂ©moire introductif dâinstance, une dĂ©cision portant refus dâapporter lâaide individualisĂ©e dont [sa] fille a besoin durant la rĂ©crĂ©ation », lâexistence dâune telle dĂ©cision, contredite par lâadministration en dĂ©fense, nâest pas dĂ©montrĂ©e par le requĂ©rant ni ne ressort des piĂšces du dossier, et M. B , qui ne formule dâailleurs dans ses Ă©critures ultĂ©rieures aucune demande expresse dâannulation dâune telle dĂ©cision, a abandonnĂ© dans son mĂ©moire enregistrĂ© le 14 avril 2016 ses conclusions tendant Ă ce quâil soit enjoint Ă lâadministration dâassurer que S soit aidĂ©e en cour de rĂ©crĂ©ation ; Sur les conclusions Ă fin dâannulation Sans quâil soit besoin dâexaminer les autres moyens de la requĂȘte 2. ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle L. 112-1 du code de lâĂ©ducation Pour satisfaire aux obligations qui lui incombent âŠ, le service public de lâĂ©ducation assure une formation scolaire, professionnelle ou supĂ©rieure aux enfants, aux adolescents et aux adultes prĂ©sentant un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, lâEtat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapĂ©s ⊠» ; quâaux termes de lâarticle L. 351-3 du mĂȘme code Lorsque la commission mentionnĂ©e Ă lâarticle L. 146-9 du code de lâaction sociale et des familles constate quâun enfant peut ĂȘtre scolarisĂ© dans une classe de lâenseignement public ou dâun Ă©tablissement visĂ© au 3° de lâarticle L. 351-1 du prĂ©sent code Ă condition de bĂ©nĂ©ficier dâune aide individuelle dont elle dĂ©termine la quotitĂ© horaire, cette aide peut ĂȘtre apportĂ©e par un accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© conformĂ©ment aux modalitĂ©s dĂ©finies Ă lâarticle L. 917-1. ⊠» ; que lâarticle L. 917-1 dispose que Des accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions dâaide Ă lâinclusion scolaire de ces Ă©lĂšves, y compris en dehors du temps scolaire. Ils sont recrutĂ©s par l'Etat, par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV de la deuxiĂšme partie ou par les Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă l'article L. 442-1. Lorsqu'ils sont recrutĂ©s par ces Ă©tablissements, leur recrutement intervient aprĂšs accord du directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale. » ; 3. ConsidĂ©rant quâil rĂ©sulte des dispositions prĂ©citĂ©es des articles L. 351-3 et L. 917-1 du code de lâĂ©ducation que les missions des assistants dâĂ©ducation affectĂ©s Ă lâaccueil et Ă lâintĂ©gration scolaires des enfants handicapĂ©s sâĂ©tendent au-delĂ du seul temps scolaire ; 4. ConsidĂ©rant quâil incombe Ă lâEtat, au titre de sa mission dâorganisation gĂ©nĂ©rale du service public de lâĂ©ducation, de prendre lâensemble des mesures et de mettre en Ćuvre les moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă lâĂ©ducation et lâobligation scolaire aient, pour les enfants handicapĂ©s, un caractĂšre effectif ; que cette obligation implique la prise en charge par lâEtat des mesures propres Ă assurer lâaccĂšs de ces enfants aux activitĂ©s pĂ©riscolaires, alors mĂȘme quâelles ne relĂšveraient pas, en tant que telles, de sa compĂ©tence, dĂšs lors que ces mesures apparaissent comme une composante nĂ©cessaire Ă la scolarisation de lâenfant et quâelles sont prĂ©conisĂ©es par la CDAPH ; que le requĂ©rant est, par suite, fondĂ© Ă soutenir que lâautoritĂ© administrative a commis une erreur de droit en considĂ©rant que la compĂ©tence de la seule commune de Bruz sur la crĂ©ation et lâorganisation des activitĂ©s pĂ©riscolaires faisait obstacle Ă toute prise en charge par lâEtat dâun accompagnant pour lâenfant S afin de permettre Ă celle-ci de suivre ces activitĂ©s ; que la dĂ©cision litigieuse doit, par suite, ĂȘtre annulĂ©e ; Sur les conclusions Ă fin dâinjonction 5. ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle L. 911-1 du code de justice administrative Lorsque sa dĂ©cision implique nĂ©cessairement qu'une personne morale de droit public ou un organisme de droit privĂ© chargĂ© de la gestion d'un service public prenne une mesure d'exĂ©cution dans un sens dĂ©terminĂ©, la juridiction, saisie de conclusions en ce sens, prescrit, par la mĂȘme dĂ©cision, cette mesure assortie, le cas Ă©chĂ©ant, d'un dĂ©lai d'exĂ©cution » ; 6. ConsidĂ©rant, en premier lieu, que lâannulation, au point 4 du prĂ©sent jugement, de la dĂ©cision litigieuse, pour erreur de droit, si elle implique nĂ©cessairement un nouvel examen de la demande de M. B par lâautoritĂ© compĂ©tente, nâimplique pas nĂ©cessairement quâil soit enjoint Ă celle-ci, ainsi que le demande le requĂ©rant, dâaccorder Ă sa fille une durĂ©e dâaide individualisĂ©e lui permettant de participer Ă toutes les activitĂ©s scolaires et pĂ©riscolaires », incluant selon lui les heures de garderie ou dâaccueil de loisirs pĂ©riscolaire, ainsi quâ aux activitĂ©s mentionnĂ©es Ă lâarticle L. 212-15 [du code de lâĂ©ducation] » ; 7. ConsidĂ©rant, sur ce point, quâil nâest pas Ă©tabli et quâil ne ressort pas des piĂšces du dossier que la CDAPH ait entendu prescrire, dans sa dĂ©cision du 23 juillet 2015, une assistance de la jeune S par un accompagnant non seulement durant le temps scolaire proprement dit et durant les activitĂ©s pĂ©riscolaires prĂ©vues Ă lâarticle L. 551-1 du code de lâĂ©ducation, qui en sont le prolongement, mais aussi durant les heures dâaccueil pĂ©riscolaire de loisirs et de halte-garderie ; quâen tout Ă©tat de cause, lâaccueil en halte-garderie, dont lâobjet principal est dâassurer la garde dâenfants que leurs parents ne peuvent emmener et reprendre Ă lâĂ©cole Ă lâheure dâouverture de leur classe et immĂ©diatement aprĂšs la fin des activitĂ©s scolaires, ne peut ĂȘtre regardĂ©e comme une composante nĂ©cessaire Ă la scolarisation dâun enfant, mĂȘme lorsque celui-ci est handicapĂ© et requiert Ă ce titre un traitement particulier ; quâil ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©, dĂšs lors, que la mise Ă disposition dâune personne pour accompagner un enfant scolarisĂ© handicapĂ© durant les pĂ©riodes de garderie serait au nombre des moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă lâĂ©ducation et lâobligation scolaire aient, pour cet enfant, un caractĂšre effectif ;8. ConsidĂ©rant quâil rĂ©sulte des points 5 Ă 7 que les conclusions Ă fin dâinjonction de M. Brahime ne peuvent ĂȘtre accueillies ; ...D E C I D E Article 1er La dĂ©cision du 11 janvier 2016 de lâinspecteur dâacadĂ©mie, directeur acadĂ©mique des services de lâEducation nationale dâIlle-et-Vilaine est 2 LâEtat versera Ă M. B une somme de 100 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice complet L916-1 version antĂ©rieure au 29/12/2013Des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV pour exercer des fonctions d'assistance Ă l'Ă©quipe Ă©ducative en lien avec le projet d'Ă©tablissement, notamment pour l'encadrement et la surveillance des Ă©lĂšves. Lorsqu'ils sont recrutĂ©s pour l'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s, y compris en dehors du temps scolaire, leur recrutement intervient aprĂšs accord de l'inspecteur d'acadĂ©mie. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă l'article L. 442-1, aprĂšs accord de l'inspecteur d'acadĂ©mie, pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s, y compris en dehors du temps scolaire. Les assistants d'Ă©ducation qui remplissent des missions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s bĂ©nĂ©ficient d'une formation spĂ©cifique pour l'accomplissement de leurs fonctions, mise en oeuvre en collaboration avec les associations d'aide aux familles d'enfants handicapĂ©s. A l'issue de leur contrat, les assistants d'Ă©ducation peuvent demander Ă faire valider l'expĂ©rience acquise dans les conditions dĂ©finies par les articles L. 2323-33, L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 du code du travail. Les assistants d'Ă©ducation peuvent exercer leurs fonctions dans l'Ă©tablissement qui les a recrutĂ©s, dans un ou plusieurs autres Ă©tablissements ainsi que, compte tenu des besoins apprĂ©ciĂ©s par l'autoritĂ© administrative, dans une ou plusieurs Ă©coles. Dans ce dernier cas, les directeurs d'Ă©cole peuvent participer Ă la procĂ©dure de recrutement. Les assistants d'Ă©ducation sont recrutĂ©s par des contrats d'une durĂ©e maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d'une pĂ©riode d'engagement totale de six ans. Le dispositif des assistants d'Ă©ducation est destinĂ© Ă bĂ©nĂ©ficier en prioritĂ© Ă des Ă©tudiants boursiers. Par dĂ©rogation au premier alinĂ©a, des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par l'Etat pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves handicapĂ©s dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 351-3, ainsi que pour exercer des fonctions d'accompagnement auprĂšs des Ă©tudiants handicapĂ©s inscrits dans les Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur mentionnĂ©s aux titres Ier, II, IV et V du livre VII du prĂ©sent code et pour lesquels une aide a Ă©tĂ© reconnue nĂ©cessaire par la commission mentionnĂ©e au premier alinĂ©a de l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles. Les conditions d'application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret pris aprĂšs avis du comitĂ© technique ministĂ©riel du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation. Ce dĂ©cret prĂ©cise les conditions dans lesquelles est amĂ©nagĂ© le temps de travail des assistants d'Ă©ducation, en particulier pour ceux qui sont astreints Ă un service de nuit. Il prĂ©cise Ă©galement les droits reconnus Ă ces agents au titre des articles L. 970-1 et suivants du code du travail. Il peut dĂ©roger, dans la mesure justifiĂ©e par la nature de leurs missions, aux dispositions gĂ©nĂ©rales prises pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de l'EtatConseil d'Ătat N° 345434 InĂ©dit au recueil Lebon 4Ăšme et 5Ăšme sous-sections rĂ©unies M. Stirn, prĂ©sident M. Bruno Bachini, rapporteur M. Keller RĂ©mi, rapporteur public Lecture du mercredi 20 avril 2011REPUBLIQUE FRANCAISE - AU NOM DU PEUPLE FRANCAISVu le pourvoi, enregistrĂ© le 30 dĂ©cembre 2010 au secrĂ©tariat du contentieux du Conseil d'Etat, prĂ©sentĂ© par le MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE ; le ministre demande au Conseil d'Etat 1° d'annuler l'ordonnance n° 1004766 du 16 dĂ©cembre 2010 par laquelle le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Rennes, statuant sur le fondement de l'article L. 521-1 du code de justice administrative, a, d'une part, ordonnĂ© la suspension de l'exĂ©cution des dĂ©cisions implicites par lesquelles l'inspecteur d'acadĂ©mie du FinistĂšre a refusĂ© de mettre Ă la disposition de l'enfant de M. et Mme MikaĂ«l A un auxiliaire de vie scolaire pour des activitĂ©s pĂ©riscolaires Ă raison de 6 heures par semaine en application de la dĂ©cision de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es du 29 juillet 2010, et, d'autre part, a enjoint Ă l'inspecteur d'acadĂ©mie du FinistĂšre de rĂ©examiner la situation d'Hannah A et de prendre une nouvelle dĂ©cision dans le dĂ©lai de quinze jours Ă compter de la notification de l'ordonnance ; 2° de rejeter la demande de suspension d'exĂ©cution prĂ©sentĂ©e par M. et Mme A et la commune de Plabennec ; Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu le code de l'Ă©ducation ; Vu le code de justice administrative ; AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de M. Bruno Bachini, MaĂźtre des RequĂȘtes, - les conclusions de M. RĂ©mi Keller, rapporteur public ; ConsidĂ©rant qu'aux termes de l'article L. 521-1 du code de justice administrative Quand une dĂ©cision administrative, mĂȘme de rejet, fait l'objet d'une requĂȘte en annulation ou en rĂ©formation, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, saisi d'une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l'exĂ©cution de cette dĂ©cision, ou de certains de ses effets, lorsque l'urgence le justifie et qu'il est fait Ă©tat d'un moyen propre Ă crĂ©er, en l'Ă©tat de l'instruction, un doute sĂ©rieux quant Ă la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision. ... ; ConsidĂ©rant qu'il ressort des piĂšces du dossier soumis au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s que, par une dĂ©cision du 29 juillet 2010, la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es a fait droit Ă la demande prĂ©sentĂ©e par M. et Mme A tendant Ă l'accompagnement de leur fille Hannah par un auxiliaire de vie scolaire, en leur accordant une durĂ©e d'intervention hebdomadaire de 18 heures, Ă raison de 12 heures au titre du temps scolaire et de 6 heures au titre du temps pĂ©riscolaire, pour la pĂ©riode allant du 1er septembre 2010 au 31 aoĂ»t 2012 ; que, par une dĂ©cision implicite de rejet, l'inspecteur d'acadĂ©mie du FinistĂšre a refusĂ© de mettre en oeuvre cette dĂ©cision en tant qu'elle prĂ©voyait la prise en charge des 6 heures d'intervention hebdomadaire correspondant Ă la partie pĂ©riscolaire de la mission de l'auxiliaire ; ConsidĂ©rant qu'aux termes de l'article L. 112-1 du code de l'Ă©ducation Pour satisfaire aux obligations qui lui incombent ..., le service public de l'Ă©ducation assure une formation scolaire, professionnelle ou supĂ©rieure aux enfants, aux adolescents et aux adultes prĂ©sentant un handicap ou un trouble de santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapĂ©s ... ; qu'aux termes de l'article L. 351-3 du mĂȘme code Lorsque la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles constate qu'un enfant peut ĂȘtre scolarisĂ© dans une classe de l'enseignement public ou d'un Ă©tablissement visĂ© au 3° de l'article L. 351-1 du prĂ©sent code Ă condition de bĂ©nĂ©ficier d'une aide individuelle dont elle dĂ©termine la quotitĂ© horaire, cette aide peut ĂȘtre apportĂ©e par un assistant d'Ă©ducation recrutĂ© conformĂ©ment au sixiĂšme alinĂ©a de l'article L. 916-1. / Les assistants d'Ă©ducation affectĂ©s aux missions d'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaire des enfants handicapĂ©s sont recrutĂ©s par l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale ... ; qu'aux termes du premier alinĂ©a de l'article L. 916-1 du mĂȘme code Des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV pour exercer des fonctions d'assistance Ă l'Ă©quipe Ă©ducative, fonctions en lien avec le projet d'Ă©tablissement, notamment pour l'encadrement et la surveillance des Ă©lĂšves et l'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaires des Ă©lĂšves handicapĂ©s, y compris en dehors du temps scolaire ... et qu'aux termes du sixiĂšme alinĂ©a de ce mĂȘme article Par dĂ©rogation au premier alinĂ©a, des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par l'Etat pour exercer des fonctions d'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration des Ă©lĂšves handicapĂ©s dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 351-3 ... ; ConsidĂ©rant qu'il rĂ©sulte des dispositions prĂ©citĂ©es des articles L. 351-3 et L. 916-1 du code de l'Ă©ducationque les missions des assistants d'Ă©ducation affectĂ©s Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaires des enfants handicapĂ©s s'Ă©tendent au-delĂ du seul temps scolaire ; ConsidĂ©rant qu'il incombe Ă l'Etat, au titre de sa mission d'organisation gĂ©nĂ©rale du service public de l'Ă©ducation, de prendre l'ensemble des mesures et de mettre en oeuvre les moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă l'Ă©ducation et l'obligation scolaire aient, pour les enfants handicapĂ©s, un caractĂšre effectif ; qu'Ă cette fin, la prise en charge par celui-ci du financement des emplois des assistants d'Ă©ducation qu'il recrute pour l'aide Ă l'accueil et Ă l'intĂ©gration scolaires des enfants handicapĂ©s en milieu ordinaire n'est pas limitĂ©e aux interventions pendant le temps scolaire ; ConsidĂ©rant qu'il rĂ©sulte de ce qui prĂ©cĂšde que le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du tribunal administratif de Rennes n'a pas commis d'erreur de droit en retenant comme Ă©tant propre Ă crĂ©er, en l'Ă©tat de l'instruction, un doute sĂ©rieux sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision litigieuse le moyen tirĂ© de ce que l'inspecteur d'acadĂ©mie avait commis une erreur de droit en refusant Ă M et Mme A l'octroi des heures d'accompagnement pĂ©riscolaire de leur enfant reconnues par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es au motif que ces activitĂ©s ne relevaient pas du service public de l'Ă©ducation ; que, par suite, le MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE n'est pas fondĂ© Ă demander l'annulation de l'ordonnance attaquĂ©e ; D E C I D E - Article 1er Le pourvoi du MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE est rejetĂ©. Article 2 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e au MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE, Ă M. et Mme MikaĂ«l A et Ă la commune de Plabennec. Article L916-2Les assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre mis Ă la disposition des collectivitĂ©s territoriales pour participer aux activitĂ©s complĂ©mentaires prĂ©vues Ă l'article L. 216-1 ou aux activitĂ©s organisĂ©es en dehors du temps scolaire dans les Ă©coles et les Ă©tablissements d'enseignement conformĂ©ment Ă l'article L. convention conclue entre la collectivitĂ© intĂ©ressĂ©e et l'Ă©tablissement employeur dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 216-1 prĂ©cise les conditions de cette mise Ă 72-2 de la ConstitutionLes collectivitĂ©s territoriales bĂ©nĂ©ficient de ressources dont elles peuvent disposer librement dans les conditions fixĂ©es par la peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut les autoriser Ă en fixer l'assiette et le taux dans les limites qu'elle recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivitĂ©s territoriales reprĂ©sentent, pour chaque catĂ©gorie de collectivitĂ©s, une part dĂ©terminante de l'ensemble de leurs ressources. La loi organique fixe les conditions dans lesquelles cette rĂšgle est mise en transfert de compĂ©tences entre l'Etat et les collectivitĂ©s territoriales s'accompagne de l'attribution de ressources Ă©quivalentes Ă celles qui Ă©taient consacrĂ©es Ă leur exercice. Toute crĂ©ation ou extension de compĂ©tences ayant pour consĂ©quence d'augmenter les dĂ©penses des collectivitĂ©s territoriales est accompagnĂ©e de ressources dĂ©terminĂ©es par la loi prĂ©voit des dispositifs de pĂ©rĂ©quation destinĂ©s Ă favoriser l'Ă©galitĂ© entre les collectivitĂ©s constitutionnel - DĂ©cision n° 2003-471 DC du 24 avril 2003 Loi relative aux assistants dÂŽĂ©ducation 6. ConsidĂ©rant, en second lieu, que le nouvel article L. 916-2 dispose Les assistants dÂŽĂ©ducation peuvent ĂȘtre mis Ă la disposition des collectivitĂ©s territoriales pour participer aux activitĂ©s complĂ©mentaires prĂ©vues Ă lÂŽarticle L. 216-1 ou aux activitĂ©s organisĂ©es en dehors du temps scolaire dans les Ă©coles et les Ă©tablissements dÂŽenseignement conformĂ©ment Ă lÂŽarticle L. 212-5 » ; quÂŽil rĂ©sulte de ses termes mĂȘmes que cet article se borne Ă permettre aux assistants dÂŽĂ©ducation de participer, en dehors des missions pour lesquelles ils ont Ă©tĂ© recrutĂ©s, Ă des activitĂ©s organisĂ©es par les collectivitĂ©s territoriales, quÂŽil sÂŽagisse des activitĂ©s Ă©ducatives, sportives et culturelles complĂ©mentaires prĂ©vues, dans le cadre du temps scolaire, par lÂŽarticle L. 216-1 ou des activitĂ©s Ă caractĂšre culturel, sportif, social ou socio-Ă©ducatif organisĂ©es, en dehors du temps scolaire, dans les conditions prĂ©vues par lÂŽarticle L. 212-15 ; que cet article nÂŽa ainsi ni pour objet ni pour effet de permettre aux collectivitĂ©s territoriales de financer des emplois dÂŽassistants dÂŽĂ©ducation pour exercer les missions incombant Ă lÂŽEtat prĂ©vues Ă lÂŽarticle L. 916-1 ; »LOI n° 2013-1278 du 29 dĂ©cembre 2013 de finances pour 2014 1Article 124I. â Le code de l'Ă©ducation est ainsi modifiĂ© 1° L'article L. 351-3 est ainsi modifiĂ© a A la fin du premier alinĂ©a, les mots assistant d'Ă©ducation recrutĂ© conformĂ©ment aux modalitĂ©s dĂ©finies Ă l'avant-dernier alinĂ©a de l'article L. 916-1 » sont remplacĂ©s par les mots accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© conformĂ©ment aux modalitĂ©s dĂ©finies Ă l'article L. 917-1 » ; b A la seconde phrase du deuxiĂšme alinĂ©a, les mots assistant d'Ă©ducation recrutĂ© dans les conditions fixĂ©es au premier alinĂ©a de l'article L. 916-1 » sont remplacĂ©s par les mots accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap recrutĂ© dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 917-1 » ; c Les troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as sont supprimĂ©s ; 2° Les deux derniĂšres phrases du premier alinĂ©a, la premiĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a et l'avant-dernier alinĂ©a de l'article L. 916-1 sont supprimĂ©s ; 3° Le titre Ier du livre IX de la quatriĂšme partie est complĂ©tĂ© par un chapitre VII ainsi rĂ©digĂ© Chapitre VII Dispositions spĂ©cifiques relatives aux accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap Art. L. accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire de ces Ă©lĂšves, y compris en dehors du temps scolaire. Ils sont recrutĂ©s par l'Etat, par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV de la deuxiĂšme partie ou par les Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă l'article L. 442-1. Lorsqu'ils sont recrutĂ©s par ces Ă©tablissements, leur recrutement intervient aprĂšs accord du directeur acadĂ©mique des services de l'Ă©ducation nationale. Des accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap peuvent Ă©galement ĂȘtre recrutĂ©s pour exercer des fonctions d'accompagnement auprĂšs des Ă©tudiants en situation de handicap inscrits dans les Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur mentionnĂ©s aux titres Ier, II, IV et V du livre VII de la troisiĂšme partie du prĂ©sent code et pour lesquels une aide a Ă©tĂ© reconnue nĂ©cessaire par la commission mentionnĂ©e Ă l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles. Ils peuvent exercer leurs fonctions dans l'Ă©tablissement qui les a recrutĂ©s, dans un ou plusieurs autres Ă©tablissements ainsi que, compte tenu des besoins apprĂ©ciĂ©s par l'autoritĂ© administrative, dans une ou plusieurs Ă©coles. Dans ce dernier cas, les directeurs d'Ă©cole peuvent participer Ă la procĂ©dure de recrutement. Ils peuvent ĂȘtre mis Ă la disposition des collectivitĂ©s territoriales dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 916-2 du prĂ©sent code. Les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap bĂ©nĂ©ficient d'une formation spĂ©cifique pour l'accomplissement de leurs fonctions, mise en Ćuvre en collaboration avec les associations d'aide aux familles d'enfants en situation de handicap. Ils peuvent demander Ă faire valider l'expĂ©rience acquise dans les conditions dĂ©finies aux articles L. 2323-33, L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 du code du travail. Ils sont recrutĂ©s par contrat d'une durĂ©e maximale de trois ans, renouvelable dans la limite maximale de six ans. Lorsque l'Etat conclut un nouveau contrat avec une personne ayant exercĂ© pendant six ans en qualitĂ© d'accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap en vue de poursuivre ces missions le contrat est Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Pour l'apprĂ©ciation de la durĂ©e des six ans, les services accomplis Ă temps incomplet et Ă temps partiel sont assimilĂ©s Ă des services Ă temps complet. Les services accomplis de maniĂšre discontinue sont pris en compte, sous rĂ©serve que la durĂ©e des interruptions n'excĂšde pas quatre mois. Les services accomplis en qualitĂ© d'assistant d'Ă©ducation pour exercer des fonctions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap sont assimilĂ©s Ă des services accomplis en qualitĂ© d'accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap. Les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap sont rĂ©gis par les dispositions rĂ©glementaires gĂ©nĂ©rales applicables aux agents contractuels de l'Etat prises pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de l'Etat, sous rĂ©serve de dĂ©rogations prĂ©vues par le dĂ©cret mentionnĂ© au dernier alinĂ©a du prĂ©sent article. Les conditions d'application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret, pris aprĂšs avis du comitĂ© technique ministĂ©riel du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale. » II. â Jusqu'Ă l'entrĂ©e en vigueur du dĂ©cret mentionnĂ© au dernier alinĂ©a de l'article L. 917-1 du code de l'Ă©ducation, les assistants d'Ă©ducation exerçant des missions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap demeurent rĂ©gis par le dĂ©cret n° 2003-484 du 6 juin 2003 fixant les conditions de recrutement et d'emploi des assistants d'Ă©ducation. L'Etat peut proposer un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e aux assistants d'Ă©ducation parvenus, Ă compter du 1er janvier 2013, au terme de six annĂ©es d'engagement pour exercer des missions d'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap. Cette proposition est faite au plus tard au terme du contrat en cours des personnels concernĂ©s, qu'ils soient en fonction ou en congĂ© prĂ©vu par les dispositions rĂ©glementaires qui leur sont applicables Ă la date d'entrĂ©e en vigueur de la prĂ©sente loi. Le contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e proposĂ© en application du deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent II est rĂ©gi par l'article L. 917-1 du code de l'Ă©ducation. Il prĂ©voit une quotitĂ© de temps de travail au moins Ă©gale Ă celle prĂ©vue par le prĂ©cĂ©dent contrat. Il peut prĂ©voir de modifier les clauses relatives aux Ă©tablissements d'enseignement oĂč l'agent est susceptible d'exercer. Lorsque l'agent refuse le contrat proposĂ©, il est maintenu en fonction jusqu'au terme de son contrat en L916-1Des assistants d'Ă©ducation peuvent ĂȘtre recrutĂ©s par les Ă©tablissements d'enseignement mentionnĂ©s au chapitre II du titre Ier et au titre II du livre IV pour exercer des fonctions d'assistance Ă l'Ă©quipe Ă©ducative en lien avec le projet d'Ă©tablissement, notamment pour l'encadrement et la surveillance des Ă©lĂšves. [Phrases supprimĂ©es]A l'issue de leur contrat, les assistants d'Ă©ducation peuvent demander Ă faire valider l'expĂ©rience acquise dans les conditions dĂ©finies par les articles L. 2323-33, L. 6111-1, L. 6311-1, L. 6411-1 et L. 6422-1 du code du travail Les assistants d'Ă©ducation peuvent exercer leurs fonctions dans l'Ă©tablissement qui les a recrutĂ©s, dans un ou plusieurs autres Ă©tablissements ainsi que, compte tenu des besoins apprĂ©ciĂ©s par l'autoritĂ© administrative, dans une ou plusieurs Ă©coles. Dans ce dernier cas, les directeurs d'Ă©cole peuvent participer Ă la procĂ©dure de recrutement. Les assistants d'Ă©ducation sont recrutĂ©s par des contrats d'une durĂ©e maximale de trois ans, renouvelables dans la limite d'une pĂ©riode d'engagement totale de six ans. Le dispositif des assistants d'Ă©ducation est destinĂ© Ă bĂ©nĂ©ficier en prioritĂ© Ă des Ă©tudiants boursiers. Les conditions d'application du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret pris aprĂšs avis du comitĂ© technique ministĂ©riel du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation. Ce dĂ©cret prĂ©cise les conditions dans lesquelles est amĂ©nagĂ© le temps de travail des assistants d'Ă©ducation, en particulier pour ceux qui sont astreints Ă un service de nuit. Il prĂ©cise Ă©galement les droits reconnus Ă ces agents au titre des articles L. 970-1 et suivants du code du travail. Il peut dĂ©roger, dans la mesure justifiĂ©e par la nature de leurs missions, aux dispositions gĂ©nĂ©rales prises pour l'application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de l'Etat.
Vous partez en vacances en famille hors vacances scolaires ? ValĂ©rie Piau, avocate en droit de lâĂ©ducation et auteur du "Guide Piau- Les droits des Ă©lĂšves et des parents dâĂ©lĂšves", nous prĂ©cise ce que vous risquez Ă faire manquer lâĂ©cole Ă vos avez dĂ©cidĂ© de partir au ski en dehors des vacances scolaires, parce que votre sĂ©jour en famille vous coĂ»tera moitiĂ© moins cher ? Ou bien dâanticiper vos vacances dâĂ©tĂ© au QuĂ©bec parce que les vols sont bradĂ©s en juin ? Vous prenez un risque en faisant manquer lâĂ©cole Ă vos enfants, et surtout, ça nâest pas leur donner le meilleur exemple. Donc, faire sĂ©cher les cours Ă ses enfants, ça nâest pas bien. Mais si vous le faites, voilĂ ce que vous risquez. Obligation dâassiduitĂ© de 6 Ă 16 ans LâĂ©cole est obligatoire de 6 Ă 16 ans. Alors Ă quelles sanctions vous exposez-vous si vous partez hors pĂ©riodes de vacances scolaires ? LâĂ©tablissement scolaire peut-il se retourner contre vous, ou bien prendre des mesures contre lâĂ©lĂšve absent ? Si lâenfant manque lâĂ©cole sans motif lĂ©gitime, câest un manquement Ă une obligation lĂ©gale qui est lâobligation dâaller Ă lâĂ©cole et lâobligation dâassiduitĂ© », rappelle ValĂ©rie Piau. Alors quels sont ces motifs lĂ©gitimes ? Certainement pas un sĂ©jour au ski Ă prix cassĂ© ! Les motifs rĂ©putĂ©s lĂ©gitimes sont maladie, rĂ©union de famille, cas de force majeur, absence temporaire des personnes responsables, ou tout autres motifs apprĂ©ciĂ©s en fonction du dialogue qui se noue avec les responsables au sein de lâĂ©tablissement scolaire », prĂ©cise MaĂźtre Piau. Et bien sĂ»r, si vous savez que votre enfant va ĂȘtre absent, il est fortement recommandĂ© de faire une demande au chef dâĂ©tablissement Ă lâavance par Ă©crit. En prĂ©cisant que lâabsence se fera exceptionnellement sur le temps scolaire. Bien sĂ»r, câest plus compliquĂ© de se justifier quand on prend une semaine pour partir en vacances, que quand on sâabsente pour raison mĂ©dicale⊠Lire aussi Un certificat mĂ©dical est-il obligatoire pour justifier une absence scolaire ? Quelles sanctions encourent les parents ? Au niveau du contrĂŽle de lâassiduitĂ©, câest Ă lâĂ©tablissement scolaire de convoquer la famille pour faire un point sur les absences. Les motifs dâabsence sont apprĂ©ciĂ©s dans le cadre dâun dialogue entre la famille et le chef dâĂ©tablissement. Si lâĂ©quipe pĂ©dagogique soupçonne votre enfant de partir en vacances assez systĂ©matiquement pendant le temps scolaire, vous devrez vous expliquer. On vous rappelle que lâĂ©cole est obligatoire de 6 Ă 16 ans. Si lâabsentĂ©isme est important et rĂ©pĂ©tĂ©, câest une infraction pĂ©nale. Si votre enfant a Ă©tĂ© absent plus de trois demi-journĂ©es non justifiĂ©es dans le mois, vous pouvez ĂȘtre convoquĂ© par le chef dâĂ©tablissement qui vous rappelle vos obligations en matiĂšre de prĂ©sence. Si la dĂ©marche nâest pas suivie dâeffet et quâil y a de nouvelles absences, le chef dâĂ©tablissement saisit le DASEN lâancien inspecteur dâacadĂ©mie qui convoque les parents et leur fait une mise en demeure de faire cesser les absences de lâenfant », prĂ©vient MaĂźtre Piau. Et si malgrĂ© la mise en demeure du DASEN, les absences continuent, il peut saisir le procureur de la rĂ©publique, puisque câest une infraction pĂ©nale ». Quelles sanctions encourent lâĂ©lĂšve ? Si votre enfant manque lâĂ©cole parce que vous avez dĂ©cidĂ© de prendre vos vacances en famille en dehors des vacances scolaires, ça nâest pas sa faute. MĂȘme si au fond de lui, il est trĂšs content dâavoir une semaine de vacances en rab⊠Donc concrĂštement, lui, ne risque pas grand-chose, sinon de mal se faire voir par ses profs. ValĂ©rie Piau rappelle que les profs nâont pas le droit de sanctionner lâabsence Ă un contrĂŽle par un zĂ©ro Ă un contrĂŽle pendant cette pĂ©riode, sauf si câest un examen ». On peut taper sur les doigts des parents en tant que responsables lĂ©gaux qui ont manquĂ© Ă lâobligation dâassiduitĂ©, mais on ne peut pas sanctionner lâĂ©lĂšve sur son bulletin scolaire, en mĂ©langeant un manquement des parents avec lâapprĂ©ciation du travail de lâĂ©lĂšve ». Pas de confusion donc entre le pĂ©dagogique et le disciplinaire. Un enseignant ne peut sanctionner lâĂ©lĂšve pour une absence qui rĂ©sulte dâune dĂ©cision des parents. En conclusion, dans les faits, vous ne risquez pas grand-chose, sauf si les absences se rĂ©pĂštent de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Mais franchement, pensez Ă lâexemple que vous donnez Ă vos enfants. Comment leur demander de respecter des rĂšgles quand vous-mĂȘme nâĂȘtes pas irrĂ©prochables ? Et vous, ça vous est dĂ©jĂ arrivĂ© de partir hors vacances scolaires ? Quâest-ce que vous dites Ă lâĂ©tablissement ? Pour consulter MaĂźtre Piau sur un sujet liĂ© au droit de lâĂ©ducation Le guide Piau â Les droits des parents dâĂ©lĂšves et des Ă©lĂšves, par ValĂ©rie Piau, aux Editions LâEtudiant, 22,92 âŹ. Commander Vous avez aimĂ© cet article ou bien vous voulez rĂ©agir ? Articles en relationRefuserAVS. Bonsoir. Je suis Ă©tudiant en prĂ©pa et mon pĂšre a demandĂ© a mon insu un AVS, comme j'avais au lycĂ©e. Sauf que ça me sert absolument a rien, je prend tout a l'ordi. Bref j'ai appris hier que j'aurais un AVS Lundi alors que j'en ai pas du tout besoin (15 h par semaine en plus, je sais pas comment je vais le placer car ça me
PubliĂ© le 30 juin 2014par ValĂ©rie Liquet Jeunesse, Ă©ducation et formation, Social Exit les "AVS" ou "assistants de vie scolaire". Le dĂ©cret du 27 juin 2014 JO du 29 juin les remplace en crĂ©ant les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap AESH. Comme promis par François Hollande durant sa campagne prĂ©sidentielle, puis par Jean-Marc Ayrault il y a un an, les AESH bĂ©nĂ©ficient dorĂ©navant d'un contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ© CDI, Ă temps complet ou Ă temps partiel. Ils sont dĂ©sormais recrutĂ©s, par le recteur d'acadĂ©mie, et "parmi les candidats titulaires d'un diplĂŽme professionnel dans le domaine de l'aide Ă la personne", alors qu'un niveau bac suffisait jusqu'Ă prĂ©sent. Sont toutefois dispensĂ©es de diplĂŽme les personnes qui justifient d'une expĂ©rience professionnelle de deux annĂ©es dans le domaine de "l'aide Ă l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap" ou de "l'accompagnement des Ă©tudiants en situation de handicap". Un arrĂȘtĂ©, publiĂ© le mĂȘme jour, fixe leur rĂ©munĂ©ration au minimum au Smic entre le Smic et l'indice brut 400 exactement. Un second arrĂȘtĂ© fixe les conditions de leur promotion et de formation, Ă la suite d'un entretien professionnel passĂ© avec l'inspecteur de l'Education nationale ou le chef d'Ă©tablissement. "DĂšs la rentrĂ©e 2014, les assistants d'Ă©ducation qui occupent la fonction d'auxiliaire de vie scolaire AVS verront progressivement leur emploi transformĂ© en contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e", avait annoncĂ© l'Ă©tĂ© dernier Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre voir notre article Auxiliaires de vie scolaire CDI "Ă terme", et aprĂšs ? du 27 aoĂ»t 2013, reprenant une promesse de François Hollande faite durant la campagne Ă©lectorale de 2012. Il Ă©tait temps que les textes sortent car nombre d'AVS, recrutĂ©s Ă partir de 2006 - en application de la loi Handicap du 11 fĂ©vrier 2005 - voyaient leur contrat de six ans arriver Ă expiration.
Par Jean-Paul M. âPROF ET PARENT EN COLERE je vois dans mon collĂšge et dans celui de mon fils les mĂȘmes aberrations pour le DNB blanc ! Lorsquâun Ă©lĂšve a une AVS dĂ©signĂ©e comme scripteur-lecteur, lâAVS est bien avec lui dans la salle dâexamen, mais elle est utilisĂ©e pour la surveillance de la salle des tiers-temps ! Donc, impossible de lire pour lâĂ©lĂšve et surtout dâĂ©crire pour lui ! Jâai un Ă©lĂšve qui sâest plantĂ© au DNB blanc dans mon collĂšge, et cela nâa gĂȘnĂ© personne ! Et aujourdâhui, câest au tour de mon fils ! MĂȘme situation dans son collĂšge ! Ils ne veulent pas quâun prof de plus rate ses cours, pour ajouter un surveillant de plus, et ils profitent de la prĂ©sence de lâAVS qui nâose pas refuser. Ma femme va avec lui ce matin Ă 8h, et envoi dâun mail hier on nâĂ©tait Ă©videmment pas informĂ©s de ces modalitĂ©s douteuses, mon fils a posĂ© la question hier hors de question quâil participe Ă un simulacre de DNB blanc sâil nâest pas seul dans une salle avec son lecteur scripteur, que lâĂ©tablissement mette ou non un surveillant en plus. Et que dire des nouvelles Ă©preuves ? On a rajoutĂ© des matiĂšres, bien, mais le DNB toujours sur 2 jours ! Donc, qui trinque ? Les tiers-temps ! Ils commencent avant les autres, et Ă 10h, pas de pause pour eux les autres ont une pause. Ensuite, ils finissent aprĂšs les autres et nâont que 30 min de pause pour manger, les autres ayant plus ! Juste un rappel ce sont les tiers-temps qui sont les plus fatigables ! Ils veulent augmenter le nombre de matiĂšres, quâils mettent le DNB sur 3 jours ! Mais non voyons, cela coĂ»terait trop cher !jm9KbF.